Le consultant en entreprise est un professionnel spécialisé qui offre son expertise aux entreprises en mission freelance. En France, beaucoup choisissent le statut de micro-entrepreneur, mais est-ce toujours optimal ?
Le régime de la micro-entreprise attire par sa simplicité comptable et fiscale. Cependant, ses inconvénients peuvent devenir problématiques sur le long terme.
La micro-entreprise est conçue pour les personnes travaillant seules. Si vous souhaitez embaucher, il faudra envisager un autre statut juridique. L'évolution vers une structure comme la SARL implique une fiscalité plus complexe.
En micro-entreprise, l'imposition se base sur le chiffre d'affaires encaissé, sans déduction des charges. Pour une imposition basée sur les bénéfices réels, optez pour un statut permettant un régime réel d'imposition. Vous pourriez aussi explorer l'arbitrage "rémunération/dividendes" avec un prélèvement forfaitaire unique de 30%, mais attention au régime Micro-Bic et ses évolutions.
Le régime micro-entreprise impose un plafond de revenus annuels. Un **consultant entreprise** ne doit pas dépasser 72 600 € de chiffre d'affaires par an. À titre d'exemple, en facturant 400 € par jour, vous seriez limité à 182 jours de travail par an. Au-delà, un changement de régime s'impose.
Toutefois, au lancement de l'activité et pour les deux années suivantes, ce régime reste accessible même en cas de dépassement des plafonds, offrant ainsi une période de lancement facilitée. Un expert-comptable peut vous accompagner dans ces démarches.
En micro-entreprise, le calcul de l'ARE est spécifique, Pôle Emploi tenant compte des recettes encaissées. Le dépassement d'un certain seuil peut impacter le montant de l'aide. Pour une création de société à responsabilité limitée, des règles différentes s'appliquent.
Vos revenus totaux ne doivent pas dépasser votre salaire de référence, mais le reliquat non versé prolonge votre période d'indemnisation. L'ARCE peut aussi être demandée pour vous aider au lancement, mais son montant ne dépassera pas 45% du reliquat de vos droits au chômage. Les déclarations fiscales sont également à prendre en compte.
Pour optimiser votre comptabilité, un expert comptable peut vous apporter une aide précieuse et vous conseiller sur le meilleur choix pour votre situation.
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