L'idée de se lancer en freelance attire de plus en plus de professionnels en quête d'autonomie et de flexibilité. Beaucoup envisagent cette voie pour une reconversion, mais quitter la sécurité d'un emploi stable peut sembler risqué. Heureusement, il est possible de concilier ces deux mondes en cumulant les statuts de salarié et de freelancer.
Le terme freelance désigne un travailleur indépendant qui propose ses services à différents clients, sans être lié par un contrat de travail traditionnel. Ce modèle s'étend à de nombreux secteurs, comme l'informatique, la rédaction web, ou encore l'expertise comptable. Contrairement à une idée reçue, il n'existe pas de statut juridique unique pour un freelancer. Le choix du statut dépend de la nature de l'activité et des besoins du travailleur indépendant.
Si de nombreux travailleurs freelances optent pour la micro-entreprise consulting, d'autres explorent le portage salarial. Indépendamment du statut choisi, le travailleur indépendant se positionne comme un consultant entreprise ou un prestataire de services.
Même en tant que freelance, il est impératif de déclarer ses revenus, même minimes, et de s'acquitter de certaines charges. Cela inclut l'impôt sur le revenu, et potentiellement, selon le statut juridique entreprise choisi, d'autres taxes. Les cotisations sociales couvrent la retraite, la maladie et la sécurité sociale. Le calcul de ces cotisations se base sur le chiffre d'affaires réalisé par le travailleur autonome.
La liberté est sans doute le principal avantage du travailleur en freelance. Cependant, contrairement au salarié avec son salaire mensuel fixe, le freelancer doit composer avec des revenus variables. Le salarié bénéficie d'une stabilité financière, mais le travailleur autonome profite souvent de charges moins élevées. Toutefois, il est important de noter que le travailleur indépendant n'a pas les mêmes protections sociales en matière de chômage, de retraite et de couverture maladie. De plus, s'il gère son emploi du temps, il ne bénéficie pas de congés payés. Face à ces avantages et inconvénients de chaque statut, le cumul devient une option intéressante.
Le code du travail n'interdit pas explicitement le cumul d'un CDI et d'une activité de consultant indépendant. Nombreux sont ceux qui choisissent cette voie pour augmenter leurs revenus ou tester une activité. Cette combinaison peut être une excellente façon de devenir travailleur indépendant tout en conservant la sécurité d'un emploi salarié.
Avant de cumuler deux activités, le salarié doit vérifier l'absence de clause d'exclusivité dans son contrat de travail et informer son employeur de son projet, par souci de transparence. Le cumul d'activités peut également avoir des implications au niveau de la sécurité sociale. Il est donc important de bien se renseigner sur les démarches à effectuer. Pour une gestion optimale de votre activité, faire appel à un expert comptable peut s'avérer judicieux. Il pourra vous conseiller sur les aspects fiscaux et sociaux de votre activité.
Il est important de noter que certaines professions, notamment dans la fonction publique, peuvent interdire l'exercice d'une activité de travailleur indépendant. De même, certains contrats de travail peuvent contenir des clauses restrictives. Enfin, il est crucial de respecter les règles relatives au temps de travail afin de ne pas dépasser les limites légales.
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