Créer son entreprise d’esthéticienne

23 - Juillet - 2021

Devenir esthéticienne et ouvrir son propre salon de beauté est un projet qui demande une solide connaissance des techniques de soins et une bonne gestion commerciale. Si vous envisagez cette aventure, il est essentiel de connaître les étapes clés et les aspects à ne pas négliger.

Devenir esthéticienne

Le métier d'esthéticienne exige une expertise pointue en matière de soins de la peau. Ces professionnels offrent une gamme variée de services, allant des massages aux soins de beauté pour les mains et les pieds, en passant par le maquillage et l'épilation. Une esthéticienne compétente doit posséder un sens aigu de l'hygiène, d'excellentes compétences en communication pour cerner les besoins de ses clients, une connaissance approfondie des soins de la peau, et des compétences commerciales solides pour gérer efficacement son établissement. Vous pouvez commencer en tant que salarié dans un institut, en indépendant, ou en créant votre propre espace.

Ouvrir son institut de beauté

Pour réussir l'ouverture d'un salon de beauté, il est crucial d'avoir des connaissances solides pour conseiller au mieux la clientèle. Une formation adéquate (CAP ou BEP) ou une expérience de trois ans minimum en institut ou en tant qu'indépendant est indispensable. Avant de vous lancer, la réalisation d'une étude de marché est fortement conseillée afin d'analyser le secteur, la concurrence et d'identifier le meilleur emplacement. Avec l'essor constant du secteur, il est vital de définir clairement les prestations et les produits que vous proposerez. Il est aussi important de suivre huit règles d'or pour mener à bien votre projet.

Vous devrez également élaborer un business plan solide, incluant un budget prévisionnel, un compte de résultat prévisionnel, un plan de financement (basé sur le nombre de prestations et les tarifs), ainsi qu'un budget de trésorerie. Un budget prévisionnel de trésorerie bien défini vous permettra d'anticiper les flux financiers et d'assurer la pérennité de votre activité.

Les règles et les démarches à respecter

L'ouverture d'un salon de beauté implique le respect de règles spécifiques, notamment en matière d'hygiène, de sécurité et d'accessibilité. Il est crucial de se conformer aux normes d'hygiène du règlement sanitaire de votre département, aux normes de sécurité et d'accessibilité pour garantir un environnement sûr et accessible à tous, et d'afficher clairement vos tarifs. L'inscription auprès de la Chambre des métiers est également obligatoire, où vous devrez choisir un statut juridique entreprise.

Le statut juridique d’un institut de beauté

Plusieurs options s'offrent à vous pour le choix du statut juridique de votre salon de beauté :

Le statut de micro-entreprise : ce régime simplifié permet d'exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale en tant qu'entreprise individuelle, avec des obligations comptables et fiscales allégées. Il s'agit d'une option intéressante pour démarrer, mais elle est soumise à des plafonds de chiffre d'affaires (176 200 € pour les activités de vente et 72 500 € pour les prestations de services).

Le statut d'entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL) : permet de limiter la responsabilité de l'entrepreneur au patrimoine affecté à l'activité professionnelle, protégeant ainsi son patrimoine personnel.

Le statut d’une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) : ce statut confère à la société une personnalité morale distincte. Il s'agit d'une SARL avec un seul associé, offrant une protection en cas de faillite, puisque la responsabilité de l'associé est limitée à ses apports. Les démarches de création d'une EURL sont plus complexes que celles d'une EIRL, mais cette forme juridique peut être intéressante si vous envisagez d'accueillir d'autres associés à l'avenir.

Le statut classique de société (SARL, SNC, etc.) : ces statuts offrent également la personnalité morale, mais impliquent des formalités de création plus complexes, comme la rédaction de statuts et la constitution d'apports. La création SARL, par exemple, peut être un choix judicieux si vous souhaitez vous associer dès le départ.

Dans tous les cas, n'hésitez pas à solliciter l'expertise d'un expert-comptable qui pourra vous accompagner dans votre projet de création entreprise, vous conseiller sur le choix du statut juridique le plus adapté, et vous aider à monter votre dossier de financement.

 

Crédit image : ©freepick.com

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