De nombreux éléments sont à prendre en compte dans la création d’une entreprise de jardinier paysagiste. Dans ce petit guide, nous allons vous donner quelques conseils qui vous permettront d’optimiser la création de votre activité et de faire les bons choix.
Cette première étape est indispensable avant de songer à la création stricto sensu de votre entreprise de jardinier paysagiste. En effet, vous devez être sûr que l’endroit dans lequel vous allez choisir de vous implanter dispose d’assez d’opportunités pour permettre à votre activité de grandir et de vous faire vivre. Les besoins ne seront pas les mêmes si vous choisissez de vous implanter en plein milieu d’une mégalopole, plutôt qu’au sein d’un petit village de campagne.
Par ailleurs, cette étude de marché vous permettra d’identifier vos concurrents, les prix appliqués et les profils des clients intéressés. Enfin, si vous décidez d’ouvrir des locaux et d’embaucher des salariés, le business plan vous permettra de motiver une demande de prêt auprès d’une banque, si nécessaire.
Pour construire votre étude de marché, vous pouvez vous poser les questions suivantes : la conjoncture du secteur est-elle favorable dans la zone géographique que vous avez choisie ? L’embauche d’un paysagiste fait-elle partie des réflexes de la population locale ? Quel budget moyen peut investir un client ? Persiste-t-il des difficultés dans ce secteur ? L’activité est-elle soumise à la saisonnalité ou peut-elle être développée toute l’année ? Le secteur est-il bouché par l’implantation d’autres concurrents ? Quelles sont les prestations les plus souvent proposées dans le secteur ciblé ? Quel est le chiffre d’affaires moyen de vos concurrents ?
Avec cette étude, vous saurez s’il est possible pour votre entreprise de s’implanter et de dégager les bénéfices nécessaires à sa survie. Se lancer dans la création d’une entreprise de jardinier paysagiste est périlleux si vous ne faites pas ce travail en amont.
Pour créer une entreprise de jardinier-paysagiste, il n’est pas nécessaire d’avoir de certification particulière. En revanche, avoir un diplôme et de l’expérience pour exercer cette activité est fortement recommandé, ne serait-ce que pour justifier votre expertise auprès de vos clients.
L’activité peut être réglementée en fonction des produits que vous utilisez. Ainsi, l’utilisation des produits phytopharmaceutiques nécessite un certificat spécifique, appelé le « Certiphyto ». Si vous utilisez des produits biocides, vous devez également disposer d’un certificat, appelé ici le « Certibiocide ».
Comme pour toute création d’entreprise, vous devez choisir le statut le plus adapté à votre activité. Cependant, avant toute chose, vous devez savoir à quelle chambre commerce vous devez vous inscrire :
Ensuite vient le choix de votre statut juridique. Si vous désirez vous lancer seul, vous aurez le choix entre l’entreprise individuelle (EI), l’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL) et l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL). Si vous ouvrez votre entreprise de jardinier paysagiste avec un ou plusieurs associés, vous devrez choisir parmi les statuts suivants : société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) et société à responsabilité limitée (SARL). Pour les entreprises disposant de plusieurs associés, il existe d’autres types de statuts juridiques (comme la SAS ou la SA), mais ces derniers sont bien moins courants.
Si vous êtes seul, vous pouvez également opter pour le choix de la microentreprise. Cependant, il est important de savoir que le statut de la microentreprise ne permet pas de déduire ses charges de son chiffre d’affaires. Ainsi, si vous devez acheter du matériel pour pratiquer votre activité, vous ne pourrez pas déduire les coûts de ce dernier et paierez vos impôts sur la totalité de votre chiffre d’affaires.
Bon à savoir : Si vous décidez d’exercer votre activité de jardinier paysagiste auprès de particuliers, sachez que ces derniers pourront bénéficier d’une réduction d’impôt de 50 % au titre de service à la personne. Pour pouvoir faire bénéficier de cette réduction d’impôt à vos clients, une simple déclaration en ligne de votre activité est nécessaire. Opter pour ce service pourrait faciliter la venue de vos premiers clients, et n’est donc pas à négliger.
Prenez le temps de bien définir vos besoins en termes de matériel et financier avant de vous lancer. Pour vous aider, n’hésitez pas à faire appel à d’autres professionnels tiers, comme un avocat ou un expert-comptable.
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