Créer son entreprise de nettoyage

15 - Octobre - 2021

Le marché des sociétés de nettoyage fait partie du domaine des prestations de services, qui est un secteur en plein essor. Pour créer sa propre société, les démarches sont assez similaires à toute création d’entreprise, mais à cela s’ajoutent des connaissances à avoir sur les normes d’hygiène à respecter. Après avoir validé votre idée, vous devrez donc effectuer plusieurs démarches, notamment administratives.

Quel profil faut-il avoir pour créer son entreprise de nettoyage ?

Une entreprise de nettoyage offre plusieurs types de services : entretien des locaux, des sols, des surfaces vitrées, des machines industrielles, nettoyage de fin de chantier… Si le prestataire peut intervenir chez les particuliers, il peut également proposer ses services dans des locaux professionnels, des industries agro-alimentaires, des restaurants, des laboratoires chimiques ou encore des centres hospitaliers. Les règles relatives à l’entretien de ces différents milieux peuvent donc être différentes. L’application stricte de celles-ci est indispensable pour la sécurité de tous et la pérennité de votre entreprise. Pour cela vous devrez donc être minutieux, rigoureux, connaître parfaitement toutes les normes d’hygiène inhérentes à chaque terrain d’intervention. Bien qu’aucune obligation légale n’en fasse état, il est conseillé de réaliser une formation d’agent de propreté et d’hygiène, ainsi que posséder un CQP (certificat de qualification professionnelle) agent machiniste classique en propreté.

Réaliser une étude de marché

Comme pour toute ouverture d’entreprise, elle est indispensable. Pour cela, assurez-vous qu’une demande existe pour les prestations que vous souhaitez proposer. La concurrence étant plutôt forte dans ce domaine, jaugez-la, analysez ce qu’elle propose et ce qu’elle ne propose pas. Se spécialiser dans un domaine spécifique peut être un plus dans ce marché concurrentiel. Faites une étude de prospects pour cibler votre clientèle et affinez votre lieu d’implantation. Choisissez par exemple de vous spécialiser dans l’entretien des laboratoires ou des locaux commerciaux si votre secteur géographique propose peu d’entreprises spécialisées dans ce domaine.

Monter un business plan

Un business plan bien ficelé permet la pérennité de votre société. De plus, si vous devez demander un prêt professionnel à votre banque, il sera demandé. L’accord de prêt dépendra en grande partie du business plan présenté. Il assure de votre sérieux et de votre crédibilité.

Il doit inclure toutes les études financières : apport minimum à votre société, bilan prévisionnel, charges qui vous incomberont, investissement dans les machines et les produits nécessaires à votre activité… Optez pour des services spécialisés, définissez votre clientèle cible (particuliers ou professionnels) et montez enfin un plan de financement détaillé. Si toutes ces démarches vous paraissent compliquées, n’hésitez pas à vous faire aider par un expert-comptable ou par les CCI (chambres de commerce et d’industrie) proches de chez vous. Ces dernières ont les compétences requises pour offrir des conseils en matière de création d'entreprise.

Déterminer son emplacement

Il doit être choisi en fonction de votre clientèle cible et être, par exemple, établi sur un lieu de passage de cette clientèle. D’autres critères entrent bien sûr en ligne de compte comme votre budget, la taille de vos locaux, leur capacité de stockage, la nécessité d’un parking si vous devez disposer de véhicules de société… Quels que soient les locaux choisis, souhaitez-vous les acheter ou les louer ? Autant de questions auxquelles vous devrez répondre avant de nous lancer.

Choisir son statut juridique

C’est une décision importante, qui dépend de nombreux facteurs : avez-vous un associé ? Souhaitez-vous protéger votre patrimoine personnel ? Avez-vous un capital minimum ? Y aura-t-il un plafond de chiffre d’affaires ? Le statut d’autoentrepreneur facilite la création de votre société, la comptabilité est simplifiée et vous bénéficiez d’une exonération de TVA jusqu’à un certain plafond. Le bémol est que vos charges ne sont pas déductibles et que votre chiffre d’affaires sera plafonné. Si vous vous lancez seul dans cette aventure, vous avez le choix entre le statut juridique d’une EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) qui préserve votre patrimoine ou d’une SASU (société par actions simplifiées unipersonnelle) qui ne demande pas de capital minimum hormis 1 euro symbolique. La SARL (société à responsabilité limitée) vous obligera à avoir au moins 2 associés et à tenir une importante comptabilité. Toutefois, cette dernière solution ne vous demande pas non plus de capital minimum, votre responsabilité sera limitée et la création de votre entreprise simplifiée.

Les formalités administratives à la création d’entreprise

Elles mettent un point final à vos démarches. Vous devez maintenant enregistrer la création de votre société. Le centre de formalités des entreprises (CFE) sera ici la Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA) puisqu’il s’agit d’une activité artisanale. Vous devez également vous assurer que le nom que vous avez choisi pour votre société n’est pas déjà usité et donc protégé. Pour cela, vous pouvez consulter la base de données de l’INPI (institut national de la propriété industrielle). Dans le cas où vous n’auriez pas choisi le statut d’autoentrepreneur, la rédaction de statuts est obligatoire ainsi que la publication d’une annonce dans un journal légal.

Les assurances obligatoires

La souscription d’une assurance responsabilité civile professionnelle est essentielle pour prévenir tous risques de dommages à autrui durant votre activité. Selon les services proposés, d’autres assurances peuvent être utiles, comme par exemple la responsabilité civile pro nettoyage.

 

Crédit image : ©AdobeStock.com

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